Le champion tricolore s’est succédé à lui-même dans le Groupe I disputé sur l’hippodrome d’Enghien, en ce samedi ensoleillé et devant des tribunes garnies.
Le public a répondu présent pour assister au Prix de l’Atlantique (plus de 8 000 personnes d’après nos informations), ce samedi sur l’hippodrome d’Enghien. Entre le temps estival et le magnifique plateau proposé, tout était réuni pour que l’après-midi soit réussi. Et ce fut le cas. Sur la piste, le tenant du titre, Bold Eagle, était l’objet de tous les regards. Logique. Malgré une opposition de qualité, le champion s’est une nouvelle fois imposé, pour la 39e fois de sa carrière en 51 courses. Logique, là encore, surtout pour un favori parti à une cote digne du PSG dans un match de ligue 1, 3/10. La première partie de l’épreuve s’est révélée ennuyante, Bold prenant le commandement de celle-ci sans être attaqué. Heureusement pour le spectacle, la seconde fut beaucoup plus palpitante, Bélina Josselyn obligeant le chouchou du public à s’employer dans les derniers mètres. « Je ne voulais pas lancer la course trop tôt, indique Franck Nivard, totalement serein, qui remporte ce Prix de l’Atlantique pour la quatrième fois de suite. J’ai donc temporisé mais j’avais beaucoup de ressources. »
Des sueurs froides dans les tribunes
Une tactique qui a donné des sueurs froides à son entourage dans les tribunes. « On a regardé la course à mi-ligne droite et je le voyais battu avec l’effet d’optique, s’amuse Thomas Bernereau, l’un des copropriétaires du champion. Bravo à Franck Nivard pour son sang-froid en tout cas. » Un Franck Nivard qui n’a jamais aussi bien porté son surnom (« Francky la main froide ») qu’hier, donc. Bold Eagle a réussi sa traversée de l’Atlantique, épreuve sur laquelle il a surfé tout en contrôle pour la deuxième année consécutive. Désormais, cap sur la Suède et l’Elitloppet prévu le 27 mai. Son grand objectif du printemps. Et comme on dit dans le jargon : il n’y a plus qu’à !
Sources : Le Parisien
Photos : Scoopdyga
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